Un mal invisible mais bien réel

UN MAL INVISIBLE MAIS BIEN RÉEL

Une fracture, c’est visible et ça fait mal. Personne n’oserait remettre en doute la crédibilité d’un collègue qui doit se déplacer en béquilles, avec un plâtre à la jambe. Une dépression ou un trouble sévère de l’anxiété, par contre, ça ne se voit pas. Pourtant, environ 1 personne sur 8 souffrira d’au moins un trouble de l’anxiété au cours de sa vie. En temps de crise, verra-t-on ce chiffre augmenter?

Plus la crise perdure, plus elle risque de gruger la patience et les ressources des gens. « Généralement, quand il se produit un événement, on trouve un certain équilibre parce que c’est un seul des aspects de notre vie qui est affecté. Or la pandémie a affecté toutes les sphères de notre vie », soulignait pour Vicky Champoux, directrice générale de BrioPAE, dans le cadre d’une rencontre d’information en ligne organisée par l’Association régionale de développement économique du Centre-du-Québec (ARDECQ) en août dernier. Selon elle, une hausse des demandes d’aide est à prévoir d’ici 18 mois, bien que les impacts psychologiques de la distanciation sociale ne soient pas encore bien connus.

Une chose est sûre : il vaut mieux prévenir plutôt que guérir. En ce sens, assurez-vous que votre programme d’aide aux employés (PAE) est bien connu dans votre milieu de travail. Souvent, les gens n’y pensent pas lorsqu’ils ont besoin de soutien.

3 bonnes raisons de favoriser la santé mentale en entreprise

Une meilleure santé mentale améliore l’efficacité individuelle au travail.

Les organisations qui mettent l’accent sur la collaboration et le bien-être psychologique en milieu de travail sont plus créatives et performantes.

Ne pas le faire coûte cher : les coûts directs et indirects (heures supplémentaires, remplacements, etc.) de l’absentéisme totalisent, en moyenne, 17% de la masse salariale des organisations.